Jésus a dit : « Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher, jusqu’à ce qu’il trouve. Et quand il aura trouvé, il sera troublé ; quand il sera troublé, il sera émerveillé, et il régnera sur le Tout. » Évangile selon Thomas
Les écoles des mystères sont apparues durant la civilisation gréco-romaine à des dates variables. Mais leur expansion s’est faite avec le développement du christianisme aux premiers siècles de notre ère.
Deux types de mystères étaient enseignés dans ces écoles:
– Le mysterium divinorum: le mystère beau et merveilleux.
– Le mysterium tremendum: le mystère étrange et effrayant.
En s’éveillant à la véritable nature de notre réalité, nous sommes à la fois émerveillé et horrifié. Mais embrasser ces deux aspects revient à s’unir avec la totalité, le positif comme le négatif, la lumière comme les ténèbres, les beautés comme les cruautés. Le but étant de se tenir au milieu et de les unir au sein de la conscience humaine.
Au delà des considérations morales et donc relatives de l’humain, se dresse la totalité de la création.