Nous sommes tous des étudiants dans le cursus du mystère. Le lien juste au plan divin peut s’établir et s’épanouir par des compétences. Elles doivent s’étudier, se développer, se perfectionner… En voici une petite liste non exhaustive.

– Disponibilité : Se rendre disponible, recevoir des informations, être inspiré, développer son intuition et incarner le Nouveau. Se rendre disponible consiste à ouvrir des espaces de vide, de silence. Chaque jour passer un temps de contemplation ou de méditation, se permettre des moments d’inactivité et de solitude. Être toujours dans l’action et le faire nous bloque dans une posture matérialiste. Se laisser féconder par des forces supérieures nécessite une réceptivité,la création d’espaces de vacuités dans nos activités dans le monde et également en nous même. Ces espaces accroissent notre disponibilité au divin, ouvrent des possibilités pour incarner le Nouveau.

– Discernement : C’est une compétence clé qui allie l’analyse intellectuelle et le ressenti du coeur.Le discernement est la capacité de discriminer, reconnaître par des contrastes, des nuances et un effort des sens, du coeur et de l’esprit. C’est l’association de tous ces éléments qui en font des compétences de l’intellect supérieur. Ceci rapproche de l’intuition et conduire à des appréciations justes. Le discernement va plus loin que l’analyse intellectuelle et le ressenti, car il en est une synergie. Il aide à voir et ressentir au delà du voile des illusions et des apparences, des croyances et des jugements, des certitudes et des ignorances.

– Béatitude : Selon le principe de polarité du Kybalion: « tout est double », « tout a deux pôles », « tout a deux extrêmes », « La thèse et l’anti-thèse sont identiques en nature, mais différentes en degrés ». Tout sentiment humain peut générer et nourrir son opposé. La joie et le bonheur par exemple peuvent faire apparaître et consolider leurs pôles opposés que sont la tristesse et le malheur. La nature, afin de rétablir l’équilibre peut donc les provoquer. Il nous faut développer des sentiments positifs qui ne génèrent pas d’opposés car ils n’en ont pas. La béatitude en fait partie. C’est un état de félicité en lien avec l’éternité.

– Gratitude : C’est un sentiment de reconnaissance et de remerciement intérieur au delà des situations et des circonstances. De la même manière que la béatitude, ce sentiment ne génère pas d’opposé et nous met en lien positivement avec des principes supérieurs. Face à l’adversité ou face aux épreuves, comme face aux événements positifs, éprouver et cultiver la gratitude nous fait rayonner des fréquences positives et établit une relation de remerciement pour la vie en général, et les aspects supérieur de notre réalité en particulier.

Ce ne sont pas des sujets psychiques ni des états psychologiques, mais des compétences spirituelles personnelles nous aidant à établir et à faire grandir nos liens avec nos profondeurs et les hauteurs de notre réalité, entre nous même et le divin. Elles ne sont pas dépendantes de situations extérieurs, mais entraînent une modification de nos états intérieurs. Elles se doivent d’être développées de manière quotidienne, exigent régularité et entraînement.