‘ »Le pouvoir est le plus bas degrés de la puissance »
Gilles Deleuze
Le pouvoir, c’est le gouvernant et le juge. La puissance, c’est l’être qui sait atteindre son plein potentiel.
Le pouvoir c’est le contrôle et la tyrannie, il se maintient par la force de la loi et de l’épée. La puissance c’est la maîtrise et la sagesse, elle se maintient par la force de la volonté et de l’intention.
Le pouvoir c’est l’égo, le paraître et l’avoir. La puissance c’est l’être.
Ceux recherchant le pouvoir en veulent toujours plus, c’est quantitatif. Ceux recherchant la puissance veulent trouver la juste mesure, c’est qualitatif.
Le pouvoir requiert la guerre pour s’imposer. La puissance stimule la vertu pacifiste.
Un maître qui règne par le pouvoir utilise son magnétisme, entraînant crainte et dissuasion, détruisant les libertés. Un maître gouvernant par la puissance utilise son charisme, favorisant adhésion et liberté.
Le pouvoir entraîne disharmonie, déséquilibre, enfermement et prédation. La puissance génère harmonie, équilibre, liberté et abondance.
Le pouvoir c’est la séparation et l’involution. La puissance c’est l’unité et l’évolution.
Le pouvoir s’établit par la peur, c’est une voie de faiblesse car il ne peut en être autrement. La puissance s’établit par le rayonnement, c’est une voie exigeante mais authentique.
Le pouvoir cristallise et bloque tout système, car il entraîne exploitation et domination. Existant pour son profit propre, tout son environnement quel qu’il soit est absorbé énergétiquement pour sa jouissance exclusive.
La puissance implique une évolution permanente, processus sans forme finale car toute potentialité est constamment développée, récusant toute définition et étiquetage.