La nature exprime son énergie et toutes ses facettes sans regret ni remord, sans préférence ni opinion. Les humains devraient apprendre et s’inspirer d’elle. La mort, la destruction et la tristesse sont autant des aspects de la réalité que le sont la vie, la création et la joie. Les forces de destruction de la nature sont autant nécessaire que les forces de construction.

Afin de créer le Nouveau, il faut auparavant faire disparaitre l’ancien. La vie dépend de la mort. C’est le cycle éternel et universel de la naissance – croissance – apogée – déclin – mort. Et ensuite le cycle reprend : renaissance – nouvelle phase de croissance – nouvelle apogée – nouveau déclin – … Tout dépend de notre position dans le cycle, si la force majoritaire s’exprimant dans nos vies individuelles comme collectives est la naissance ou la mort, la croissance ou le déclin.

Comprendre le sens de sa vie et les événements qui y surviennent dépend en grande partie de ces cycles, et de sa position. Mais l’approche linéaire du temps nous occulte grandement cette perspective cyclique de l’existence. La société moderne ne reconnaît pas la nature cyclique de notre réalité, enlevant aux individus les possibilités de pouvoir pleinement comprendre la création et leur place en son sein. Et également leur enlève la capacité de créer et d’agir en fonction de cette réalité cyclique. 

Celui qui connaît les cycles, connaît sa position au sein du cosmos, et possède des informations supplémentaires cruciales afin de pouvoir agir sur son destin.