Helen Comerford est une artiste irlandaise qui trouve ses inspirations dans, entre autres, les idées anthroposophiques de Rudolf Steiner allant de la science, de la spiritualité à la pédagogie. Ces oeuvres prennent la forme de vers méditatifs, fabriqués avec le but de cartographier un chemin de développement spirituel tout le long d’une vie.
C’est selon elle l’échaffaudage de son oeuvre, mais pas sa substance. Son oeuvre est « expérientielle », émergant par son processus de création à travers un dialogue entre le matériau et la technique.
Le choix des matériaux est vital et les peintures sont faites avec l’encaustique, un support beau mais exigeant qui impose sa propre discipline. Comme elle le décrit, il y avait une qualité rituelle et méditative à son activité artistique quotidienne. Elle broie ses propres pigments et la résine, autre constituant vital.
Pour produire une peinture travaillable, du pigment en poudre est ajouté à la cire chaude et la résine. Il n’a jamais été question d’arriver au studio avec une palette et un pinceau. La préparation absorbe environ 2 heures.
Ceci semble facile, mais il y a ensuite un changement brutal de rythme: l’ensemble encautique est froid et maniable pour une temps très court. Étant donné qu’elle ajoute également jusqu’à 60 couches à certaines toiles, un investissement de temps immense est nécessaire.
Des motifs émergent: cercles et sphères surtout; ligne; ou multiple brins dans un état de mouvement.
Ces couches d’encaustique génèrent des profondeurs de textures dense, profondes et riches; à tonalité sombre la plupart du temps, mais avec des éblouissantes exceptions. En accord avec l’inspiration centrale, des prémices de mouvements avant, de cycles rythmiques et des moments d’illuminations émergent.