Le solstice d’hiver se produit le 21 ou 22 décembre. La position apparente du soleil atteint sa plus grande inclinaison par rapport à l’équateur céleste. Cette journée est la plus courte de l’année, donc la nuit est la plus longue. Durant 2 ou 3 jours, au niveau astronomique, l’orientation de la terre reste la même. Puis dans la nuit du 24 au 25, les journées recommencent à rallonger. Le soleil renaît.

Ce moment unique dans l’année était, au niveau allégorique, un marqueur d’un grand changement selon les anciens systèmes spirituels. Auparavant, les nuit devenaient toujours plus longues jusqu’à ce point de bascule du solstice d’hiver. Les nuit rallongeant symbolisaient la plongée dans les ténèbres de la matière.

Le solstice d’hiver est une nouvelle naissance du principe solaire dans les ténèbres. Ou plutôt la seconde naissance, c’est à dire la naissance de l’être spirituel, l’incarnation de la lumière dans la matière.

Ce moment du grand cercle de l’année représente le point de lutte entre la nature divine de l’Esprit et la nature mortelle de la forme matérielle. Il est possible de percevoir cette allégorie au sein des mythes à travers les cultures du monde et au sein de l’existence mortelle : nous devons tous lutter face aux exigences de la vie, alourdis par un corps physique et par nos passions basses, nos faiblesses.

Cette lutte entre le mortel et l’immortel se joue en chacun de nous. Nous sommes destiné à incarner l’étincelle divine en nous-même et dans notre plan terrestre. A brûler les distractions et les obstacles à notre élévation spirituelle. Ce solstice nous enseigne que c’est au moment le plus sombre que la lumière peut s’incarner, en nous-même et dans le monde. C’est au nadir de l’incarnation que la remontée peut s’effectuer. Il nous faut toucher le fond afin d’être éclairé.

Cette remontée commence au moment du solstice d’hiver, le point le plus bas de l’année. La lumière spirituelle en nous va alors grandir jusqu’à atteindre son apogée lors du solstice d’été.