Définition de la vérité: s’emploie de manière générale pour désigner le caractère de ce qui est vrai, conforme à la réalité. Une autre définition plus métaphysique: perception de la réalité par Dieu.

Définition du mensonge: Action de mentir, de déguiser, d’altérer la vérité

La vérité a de nombreuses contrefaçons, mais aucun substitut. Le mensonge possède de nombreux atouts pour singer la vérité.

La vérité est une et indivisible. Le mensonge est multiple et peut se parer de nombreuses formes.

La vérité est pérenne et continue, elle se maintient elle même dans le temps sans aucun besoin de force extérieure. Le mensonge, une fois démarré, ne peut se maintenir que par une continuelle surenchère. Plus le mensonge dure, plus il est difficile de le tenir, jusqu’au point de rupture où les digues cèdent.

La vérité peut être altérée, le mensonge peut triompher en se parant de vérité. Durant une fin de cycle, les mémoires du cycle ressurgissent et les valeurs sont inversées: le mensonge peut alors dominer durant les temps de révélations et de purification.

Une fin de cycle est une épreuve de discernement. Car d’un côté la vérité est détruite, oubliée ou perdue par les siècles d’histoires. D’un autre côté, le mensonge sature toutes les strates de la réalité. Il y a une inversion: le vrai devient faux et le faux devient la vérité, le bien est ostracisé et le mal se pare de toutes les vertus.

La vérité n’a pas besoin d’être défendue, mais le mensonge a besoin d’être protégé.

La vérité se doit d’être simple, logique, cohérente, authentique. Un mensonge se doit d’être teinté de vérités de façon à le rendre plus crédible. Les différencier peut être difficile, voire parfois impossible. La réflexion peut devenir un piège ne permettant pas de les départager. L’intellect peut être une impasse pour discriminer le vrai du faux. Seul le discernement peut aider de manière certaine à les séparer. La tête en s’alliant avec le coeur peut savoir de manière intuitive et comprendre, et donc ressentir la différence entre le mensonge et la vérité.

Un enseignement semi-vrai est plus dangereux qu’une absence d’enseignement. Car mélanger la vérité et le mensonge peut créer des pseudo vérités perverties et trompeuses. Et mener à des dogmes et des certitudes déviantes.

La vérité nous apprend sur la réalité et sur nous même. Le mensonge nous apprend sur celui qui les fabrique: ses peurs, ses désirs, ses stratégies et manipulations. Et il nous apprend également sur nous même qui y avons cru ou qui avons percé le mensonge.

Notre vérité intérieure est la plus difficile à accepter et à vivre: « c’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraye le plus » Nelson Mandela.

De tous les mensonges, ce sont ceux que nous nous faisons à nous même qui sont le plus ardu à accepter et à éclairer par la lumière de notre vérité intérieure.

La force du mensonge ne peut que répéter l’ancien. La force de vérité, porté par la puissance de la vie, peut balayer l’ancien, purifier et régénérer la matière.