La nature nous offre des passerelles vers le sacré : elle peut être lue comme le livre de la vie. Elle était d’ailleurs utilisée par les anciens comme un symbole universel contenant des vérités et des sagesses universelles. Le symbolisme de la nature faisait partie des enseignements, dont les symboles étaient utilisés et interprétés en relation avec les individus et leur développement.

Les symboles étaient connus pour être un moyen de communication de la vérité des mondes invisibles. Les symboles sont le moyen pour l’esprit humain de traverser le seuil entre le monde objectif et les réalités supérieures. Les sages de l’antiquité savaient que s’ils construisaient des images de la réalité métaphysique selon les modèles des objets et des phénomènes du monde connu, ils atteindraient la vérité.

Ils parlaient le langage des formes signifiantes, et non celui des mots. Un objet ou un évènement de la nature apporte une signification et un sens que jamais les mots seuls ne pourraient. Les mots peuvent ne pas représenter une vérité, la symbolique de la nature oui. Elle déploie sa vérité constamment, de la même manière qu’il y a des milliers d’années.

Bien qu’elle soit détruite et polluée, ses fonctions et ses cycles restent les mêmes, sa puissante signification ésotérique n’est point altérée. Que ce soit dans un carré de verdure d’un parc urbain ou au cœur des forets sauvages, qu’ils soient animaux ou végétaux.

La simplicité de la nature ne peut pas embrouiller l’intellect dans une surenchère de sophistication et d’esthétique, sa vérité est directe et profonde à la fois. Trop simple d’un premier abord pour intéresser l’esprit moderne plutôt souvent attiré par des enseignements complexes ou exotiques.

Dans cette logique, une abeille,un nuage ou un arbre peuvent apporter plus de réponses et de vérités cosmiques universelles qu’un gourou de l’Himalaya ou que des milliers de mots.

Les crises du monde moderne peuvent brutalement arrêter les voyages et les échanges mondiaux, la production de livres et les communications modernes. Il ne restera alors que la nature si proche, mais aussi parfois si étrange car l’homme moderne a peu eu l’occasion de toucher ses mystères initiatiques.

Les mots peuvent rendre confus un message et dénaturer la vérité. La nature jamais.