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Définition de la connaissance :

  • faculté mentale produisant une assimilation par l’esprit d’un contenu objectif préalablement traduit en signes et en idées.
  • résultat de cette assimilation.

Comment différencier la connaissance dite vivante de celle dite morte ? Ces 2 types de connaissance peuvent être structurellement identiques, et donc difficile à différencier. Les 2 sont de la connaissance, mais leurs implications et leurs utilités pour la conscience sont très différents. Néanmoins, les 2 passent par une assimilation d’un contenu par l’esprit. Mais la connaissance vivante d’hier peut devenir la connaissance morte de demain.

Lorsque la connaissance est accumulée afin de devenir un système de pensée voire une certitude; elle s’atrophie. Pour qu’elle puisse rester actuelle et pertinente, il devient nécessaire de modifier les perceptions de la réalité afin qu’elle puisse demeurer vraie et fidèle à l’idéologie. On devient esclave de cette connaissance en quelque sorte. Cette connaissance atrophiée peut être considérée comme morte, car elle n’est plus en phase avec les conditions de vérités de ses origines.

Une connaissance vivante est en constant changement afin de pouvoir coller constamment au réel. Elle mène à la compréhension, à la libération de l’esprit, voire ultimement l’illumination.

Les anciens maintenaient la connaissance vivante par une transmission uniquement orale. Dès lors qu’elle est écrite, elle devient figée et donc incapable d’évoluer et de vivre à travers ceux qui la portent.

La connaissance morte peut être catégorisée, classifiée, classée et compartimentée.

La connaissance vivante ne peut pas l’être, ni ne peut être réduite à un langage, des symboles et autres croyances idéologiques. Elle ressemble plus à des principes, à des systèmes organiques difficilement appréhendé par l’intellect humain. Elle vient à nous, à travers nous, voire malgré nous. La connaissance vivante est constamment renouvelée, toujours spécifique à un être et à un moment. Aucun système ne peut l’enfermer. Créer les conditions pour l’accueillir nécessite un déblaiement de la connaissance caduque donc morte.

La connaissance morte c’est l’ancien. La connaissance vivante c’est le Nouveau.

La connaissance morte est conceptuelle, cumulative, elle donne une identité à ceux qui la portent. La connaissance vivante est destructrice de l’ancien, elle est réductrice et fait irruption dans nos vies telle un tourbillon qui balaye l’ancien. 

La connaissance vivante nous libère car elle annule tout ce qui est faux car plus actuel. La tempête crée le vide, condition de l’accueil du Nouveau, du vivant. L’être devient connaissance vivante, il sait.