« Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés »

Albert Einstein

 

Notre monde est déréglé et en voie de dégradation. Mais peut-on sauver la planète par l’écologie et des slogans politiques ? De nouveaux impôts et de la viande d’insectes seraient ils la solution finale magique ? Fuir la planète pour vivre sur la lune ou sur mars, ou alors instaurer des contraintes et des lois donne-t-il du sens à la situation globale ? 

La base de notre existence est la conscience, car elle détermine notre relation à la réalité et à nous-même. Changer la conscience signifie changer notre existence et notre rapport aux autres et à soi. C’est toute la difficulté, mais c’est aussi la clef.

La conscience sur laquelle il nous faut travailler de manière individuelle pour libérer et faire évoluer le collectif est notre pensée. La pensée structure la conscience. Cette pensée actuelle est linéaire, logique et matérielle. C’est elle qui nous a mis dans cette situation. Elle a pu bénéficier immensément à l’humanité, menant à des sauts technologiques et civilisationnels uniques. Mais finissant son cycle de développement, elle se doit d’être transcendée et devenir la base sur laquelle le Nouveau cycle peut se construire.

Le changement de conscience, c’est le saut vertical & qualitatif entre la matérialité et la spiritualité. Il est temps d’embrasser la pensée holistique, le chaos, notre réalité à la fois profonde, merveilleuse, affreuse. Il est temps d’embraser notre potentiel solaire. Nous pourrions y trouver des solutions qui semblaient impensables auparavant mais qui deviennent soudain évidentes. Un langage magique et des actions intuitives nous permettent de retrouver l’harmonie avec le cosmos.

Il est temps de plonger en soi, de briser nos chaînes, d’honorer la mémoire de nos ancêtres, d’écouter sa voix intérieure, de détruire Chronos et Saturne, d’enlacer les mythes et symboles pour mieux les individualiser. Passer de la pensée compliquée (limitée au plan mental inférieur) à la pensée complexe (plan mental supérieur), passer de la relation dite inclusive (effaçant les dualités sources de contrastes et de discernements) à la relation holistique (prenant en compte les différents niveaux de l’être et de la réalité), passer de la lecture littérale (premier niveau) à des lectures symboliques, analogiques, allégoriques (plus profondes), passer de l’illusion de séparation à la sensation d’unité, etc… (liste non exhaustive)

La définition de l’idiot dans la Grèce antique était : « celui qui se croit séparé des autres et du Tout ».

Tout cela s’apprend, se développe, de cultive, exigeant d’abord de l’effort. Mais c’est au bord de l’abysse qu’il nous faut changer de paradigme. Faire le saut de conscience ou disparaître.