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L’histoire est à la fois l’étude et l’écriture des faits et des événements passés quelles que soient leur variété et leurs complexités.

La métahistoire regroupe principalement deux types de sciences historiques : l’historiographie et l’étude du sens de l’histoire. La métahistoire est une branche de l’histoire qui étudie l’historien et son travail.

L’histoire étudie le passé. La métahistoire étudie l’histoire. Méta est ici pris au sens de « tout ». La métahistoire est alors l’histoire de l’humanité dans ses grands mouvements et, par exemple, l’histoire de son apparition (dans la mythologie notamment). C’est l’étude de l’ensemble du passé.

L’histoire relate des faits historiques à un temps donné. La métahistoire relate les forces, transcendant l’histoire, qui régissent l’évolution de l’humanité.

L’histoire c’est la chronologie temporelle des faits. La métahistoire c’est la description des causes atemporelles des faits.

L’histoire se concentre sur les effets visibles. La métahistoire sur les causes invisibles.

La vainqueur re-écrit l’histoire. Le métahistorien écrit sur le vainqueur et le perdant.

L’histoire c’est les personnages historiques. La métahistoire c’est les personnages mythologiques et archétypaux.

L’histoire est linéaire et chronologique, chaque événement est différent. La métahistoire est cyclique et socio-psychologique / philosophique / occulte, chaque événement est une répétition des mêmes forces.

Chaque époque est un épisode historique différent. Chaque sujet d’étude de la métahistoire ne subit guère les transformations du temps et n’est pas particulièrement inféodé à des acteurs ou à une époque.

L’histoire a en général une seule version, elle est consensuelle et enseignée partout. La métahistoire n’est pas enseignée, elle est sujet à polémiques et à multiples interprétations.