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Un cycle se compose de 3 phases, ou forces divines agissant dans la matière:

– une force de création

– une force de maintien

– une force de destruction

Chaque phase dure environ un tiers du cycle.

Lors du dernier tiers, tout se cristallise et se fragilise. Le processus de destruction peut être progressif comme brutal. Tout se qui composait le paradigme du cycle finissant devient caduque et ancien. Cet ancien disparait au grès des tumultes de l’histoire: une révolution, une invasion, un aléa climatique…qui ne sont que des conséquences des influences divines invisibles. Un phénomène de convergences de crises peut révéler la fin d’un cycle important, comme ce que nous vivons actuellement.

Vouloir retenir l’ancien et ne pas changer, c’est empêcher les forces divines d’agir dans nos vies. C’est se mettre en décalage avec le divin, en disharmonie avec certaines parties de noues même.

L’ancien disparaissant, le Nouveau cycle peut commencer à s’incarner dans le nouvel espace maintenant vide. La puissance de ce changement de paradigme est proportionnel à la proportionnalité de la destruction. Des cendres de l’ancien pourra naître le Nouveau. Au plus cet ancien meurt calciné, au plus des cendres de l’ancien paradigme pourra émerger le Nouveau.

Au plus nous mourrons à nous même et renonçons à nos anciennes identités, au plus nous pourrons construire une nouvelle vie correspondant à notre nouvelle conscience. Toutes nos possessions matérielles pouvant disparaître dans ce processus de changement majeur représentent nos anciennes identités, comme autant de marqueurs tangibles révélant nos bouleversements intangibles.

Débuter un nouveau cycle en pleine conscience, c’est déjà pouvoir comprendre ce que nous perdons, c’est pouvoir reconnaître les parties de nous même qui nous abandonnent. De ces identités perdues, peuvent maintenant émerger de nouvelles identités en harmonie avec notre nouvelles conscience et avec les nouvelles forces divines à l’œuvre.

Ce processus est contant. C’est le changement perpétuel, le sable temporel soumis aux influences du roc de l’éternel. Chaque nouveau cycle est un changement de paradigme, qu’il soit partiel et petit, ou alors total et immense.