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Depuis sa naissance, l’humanité fait face en fait à 2 adversaires : un interne et un externe. L’interne correspond à nos faiblesses et nos imperfections faisant de nous des êtres humains. Et l’externe cette force extérieure exploitant nos faiblesses humaines.

Le virus Wetiko : Jack Forbes est un amérindien qui a longtemps étudié ce sujet, il conclut que l’humanité souffre d’une maladie spécifique : « depuis des milliers d’années, les êtres humains ont souffert d’un fléau, une maladie pire que la malaria, plus terrible que la variole… Quel que soit le nom qu’on lui donne, cette psychose Wetiko (cannibale) est la plus grande épidémie connue chez l’homme ». Wetiko désigne une personne diabolique, un esprit qui terrorise par des actes terribles. Cette épidémie s’est répandue ces derniers millénaires de par le monde. Elle a débuté par les égyptiens, les babyloniens, les assyriens à travers le Moyen Orient, puis les macédoniens, et les grecs l’ont transmise jusqu’à l’empire romain, qui a alors permis l’infection complète de l’humanité.

Cette psychose selon lui est une attitude particulière qui commença à apparaître quand certaines civilisations et cultures hiérarchisées se sont développées. Afin de maintenir le pouvoir et le contrôle, de garantir son expansion ; cette attitude a été délibérément cultivée, encouragée et développée comme perspective dominante. Il était crucial que cette attitude psychique se propage afin que les structures de pouvoir puissent garantir leurs hégémonies. Ne pas y adhérer entraînait des poursuites et des punitions.

L’opinion de Forbes est que ce virus Wetiko a tellement corrompu l’Occident, qu’il est devenu la norme à travers la poursuite du progrès. L’élite le promeut afin de conditionner les masses à reproduire son fonctionnement pervers, ou au moins au minimum à ne pas se rebeller contre sa logique. Le fonctionnement de la société moderne a été façonné selon ce virus, manipulant le collectif par propagande et la coercition.

Les structures rigides et les hiérarchies sociétales ne seraient que des manifestations de ce virus endémique, cherchant à renforcer son pouvoir sur les esprits. Car comme tout pathogène, le Wetiko recherche à infecter et à se nourrir de toujours plus de monde, renforçant la corruption de la psyché humaine.

Selon Paul LEVY, auteur du livre Dispelling Wetiko : breaking the curse of evil, ce parasite psychique nous révèle notre oublie du rôle crucial de la psyché dans la création de notre expérience. Il cite C. G. Jung « cette psychose totalitaire nous force à faire attention à notre psyché et à notre inconscience abyssale à son propos. Jamais auparavant, l’humanité n’aura fait l’expérience du facteur psychologique à une échelle aussi vaste ». Exigeant que nous prêtions attention à notre propre psyché, le Wetiko est le plus grand catalyseur pour l’évolution humaine que notre espèce n’ait jamais rencontré.

Car il peut littéralement détruire notre planète en instiguant pauvreté, guerres interminables et destructions environnementales catastrophiques. Si ce mal est confronté, nommé, compris ; il peut nous réveiller à la nature illusoire de notre réalité, ce qui peut changer notre conscience. Wetiko est comme un révélateur vivant, une pépite sur notre chemin d’évolution. Si nous reconnaissons que ce n’est qu’une réflexion de nous-mêmes, un parasite détruisant nos aspirations naturelles à l’amour et au partage, alors nous pouvons le neutraliser.

C’est comme si à travers ce virus, une intelligence supérieure nous faisait prendre conscience de notre côté sombre, afin d’embrasser la totalité de notre réalité et de notre être. Nos ténèbres révèlent aussi notre propre lumière, par contraste. Si nous reconnaissons que le mal du monde extérieur n’est qu’une réflexion de notre propre ombre intérieure, alors nous faisons grandir notre conscience et notre lumière. Et au fur et à mesure nous reconnaissons cette corrélation entre le monde extérieur et ce qui se passe dans les profondeurs de notre âme. Et ce virus ne pourra plus se cacher très longtemps derrière la scène de la vie.